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Le book club blog

12 janvier 2022

"Les Muses" d'Alex Michaelides

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Mariana est psychothérapeuthe, anglaise d'origine grecque. Elle se remet avec beaucoup de difficultés du décès de son mari, mort noyé. Un appel inquiet de sa nièce Zoé, étudiante à Cambridge, va la plonger dans l'histoire la plus noire de sa vie.

Une jeune fille a été retrouvée assassinée, des coups de couteaux révélant une violence inouïe. Zoé est convaincue que son professeur de grec ancien en est l'auteur. En effet, Tara faisait partie du groupe de jeunes filles qu'il a créé et connu sous le nom des "Muses". Poète troublant, froid, calculateur, bel homme, le professeur est-il le coupable si idéal? De plus, dans une institution comme Cambridge, il est difficile d'accuser le corps professoral de meurtre. Pourtant lorsqu'une seconde Muse est tuée, le professeur Fonsca semble, pour Mariana, être le suspect parfait. 

La vérité sera nettement plus terrifiante et Mariana l'apprendra au péril de sa vie.

C'est une promenade glaçante au coeur de la si jolie cité de Cambridge que nous propose Alex Michaelides. On est à la fois happés et horrifiés tant l'histoire est crédible. On suit avec Mariana les fils de l'enquête qui se dénouent un à un jusqu'à l'ultime, totalement inattendu. L'écriture est ciselée, rapide et terriblement efficace.

Pour lire ce livre, trouvez-vous vite un train pour l'Angleterre, filez à Cambridge, posez-vous dans un pub sombre, dans un vieux fauteuil en cuir Chesterfield, commandez un whisky et dégustez le breuvage et le livre.

Plus prosaïquement, c'st un livre parfait pour les après-midi d'hiver au coin du feu avec une bonne tasse de thé pour garder le côté anglais.

Le petit plus: un Lapsang Souchong, quelques scones et "London calling" des Clash accompagneront délicieusement ce terrifiant moment mais ô combien prenant et fascinant.

 

 

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15 novembre 2021

Vous reprendrez bien un petit Sagan?

Mauriac avait parlé d'elle en disant qu'elle était "un charmant petit monstre". Cette expression prend tout son sens ici dans ces lettres qu'elle écrit à son amie Véronique Campion. Un "charmant petit monstre" d'une vingtaine d'années, que son premier roman "Bonjour tristesse" a propulsé au rang de star de la littérature mondiale (elle sera best-seller aux Etats-Unis). La gloire lui offre les voyages, l'argent et une vie dont elle n'avait pas rêvé.

Elle voyage beaucoup, aux Etats-Unis surtout. New-York lui plaît, elle aime l'idée d'y être totalement libre, de pouvoir aller écouter Billie Holiday, de passer ses nuits à s'enivrer, à être égoïste et à savourer ce triomphe récent.

Pleine d'humour (elle enverra à Véronique une carte postale de New-York avec les mots suivants "bons bézés-faute volontaire- de Quimper"!), parfois elle s'ennuie et n'hésite pas à le dire "je m'emmerde fermement". Elle propose à son amie de la rejoindre, s'en veut pour une dispute lors d'un déjeuner ou d'un dîner dont elle ne se souvient pas si bien que ça, elle demande pardon, pour rien. 

On a tout Sagan dans ces lettres, toute l'insouciance de sa jeunesse, l'argent facile, les hommes, sa passion du jeu qui point entre les lignes. La solitude aussi. Comment ne pas aimer encore et encore cet auteur, ce petit bout de femme au destin fabuleux mais tragique. Cet être fragile qu'un souffle peut briser. Dix-sept ans après son décès dans la solitude totale et criblée de dettes, elle manque plus que jamais à la littérature française. Les gens comme elle ne devraient pas avoir le droit de mourir, d'emporter avec eux leur génie, leur tendresse, leur amour des livres (elle doit être la seule à trouver Rousseau -Jean-Jacques, pas Sandrine- amusant!). Comme il serait doux de lire encore ses mots, de nouveaux mots, de drôles de mots, ceux qu'on a aimé en lisant "Bonjour tristesse", "des bleus à l'âme" "les faux-fuyants" ou "la laisse".

Il faudrait à nouveau chaque année le Sagan de l'année, parce qu'ils font un bien fou ces livres qui décrivent si bien la vie. Et si nous aussi, nous pouvions lui dire, lui murmurer, lui fredonner "Ecris-moi vite et longuement".

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24 octobre 2021

"Bal tragique à Windsor" de S.J. Bennet

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Se faire assassiner à Windsor! Quelle idée! Après avoir été reçu par la Reine, après avoir dîné à sa table, après même avoir dansé avec elle, être découvert mort dans sa chambre, vraiment ce mort manque de savoir-vivre! Et un mort russe en plus!

Dans ces vieilles pierres datant de Guillaume le Conquérant, une énième tragédie. On est en 2016, le Prince Philipp est toujours en vie et pour démêler ce meurtre, l'enquête est dirigée par.... Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Mais sous le mateau rose évidemment... Diificile de jouer les Sherlock Holmes ou les Miss Marple quand on doit fêter son anniversaire, recevoir les Obama, assister au Royal Horse Show et tant de choses encore (c'est fou ce que ça a comme boulot une reine d'Angleterre). Alors, Sa Très Gracieuse Majesté lance sa secrétaire particulière adjointe sur l'affaire. Avec plus de flair qu'un corgie royal, Rozie déroule peu à peu l'intrigue. Elle Lui fait part de ses découvertes et découvre qu'en fait "la patronne" est une détective hors-pair (du royaume évidemment!). Fêter ses 90 ans n'altère en rien l'esprit vif et ciselé d'Elisabeth II, elle lance Rozie sur telle ou telle piste, comme on suit un cerf à la chasse à courre. Elle est une parfaite héroïne de polar en fait. Le grand château, les tenues qu'on lui connaît, variant d'une veste de tailleur verte à une simple culotte de cheval agrémenté d'une veste matelassée, style queen-farmer, la façon de s'exprimer, tout le style de la Reine est là. 

Parfois un peu embrumée, l'enquête, étonnamment, est un peu lourde à suivre et on a du mal à suivre Rozie et à voir où "Elle" veut en venir. Ennuyeux pour un policier, finalement pas tant que ça. On se régale de l'écriture rapide, élégante et concise.

Un délicieux séjour en Angleterre au sein du plus vieux château habité au monde, on y côtoie la famille royale dans son intimité et encore une fois si l'enquête en elle-même est longuette, ce n'est pas ce qui fait le sel de l'histoire. On passe un vrai bon moment avec l'Histoire justement. Un livre parfait por les après-midi d'automne pluvieuses et vides de programmes intéressants.

 

Le petit plus: A nice cup of tea et des scones bien sûr!

12 février 2020

"Son éclat seul me reste" de Natacha Wolinski

IMG_20200212_081342Lui, c'est Georges. Elle c'est Natacha. Nom de famille et point commun: Wolinski.... Lui, c'est son père assassiné le 7 décembre 2015. Elle c'est la fille qu'il a eu d'un premier mariage, d'une vie avant la belle Maryse dont les courbes ont enchanté les dessins pendant des années. Elle c'est la discrète, celle dont on n'a pas parlé, moins qu'Elsa en tout cas. Et pourtant, dans cet avion qui la ramène de Singapour le lendemain de l'attentat, elle aussi a perdu son père. Mais c'est souvent comme ça que cela se passe. On oublie toujours sur le bord de la route du chagrin quelqu'un. Elle va enterrer son père, la chose la plus banale mais la plus tragique qui soit. Elle a perdu sa mère d'un accident de voiture très jeune. La voila orpheline. C'est triste la vie, ça arrive malheureusement. De lui, elle garde des odeurs, des images, des sensations, des non-dits, des vides, des interrogations. Avec quoi d'elle est-il parti? C'est leur histoire qui s'achève sans trop avoir commencé, ou alors avec des pieds un peu gourds, balbutiant encore, titubant presque...

Comme Léo Ferré chantait "surtout ne prends pas froid", lui posait la question "tu as mangé au moins?". C'est à ce genre de détails qu'on reconnaît qu'on est aimés malgré tout. Comme le "envoie-moi un texto pour dire que tu es bien arrivé". On le fait toujours, ça rassure tout le monde.

Les mots sont ciselés, attention, ça coupe un peu, ça entaille la peau et le cour comme un diamant mal poli. Tout est juste dans ce livre (très court, 65 pages). Il se dévore, il est beau, il est triste, parfois un peu froid comme ce mercredi matin 7 janvier 2015.

Le petit plus: des pansements parce que les petites coupures de maux, c'est comme une coupure de feuille de papier, ça fait mal...

11 février 2020

"Une minute quarante-neuf secondes" de Riss

 

IMG_20200211_1035457 décembre 2015, rue Nicolas-Appert, Paris, siège de Charlie-Hebdo. Les frères Kouachi entrent dans les locaux du journal et descendent à coups de kalachnikovdouze personnes. Douze personnes, dont Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et d'autres encore qui cinq ans plus tard nous manquent toujours autant. Après "le lambeau" de Philippe Lançon, le livre de Riss est une seconde plongée dans ces événements terribles qui ont changé nos vies presque aussi sûrement que le 11 septembre et le Bataclan.

Riss est blessé dans l'attaque, son épaule en miettes, il passera lui aussi des mois à l'hôpital pour se reconstruire physiquement. Pour ce que qui est de se remettre debout psychologiquement, c'est moins facile. Son livre est un livre de potes. Il parle d'eux comme s'ils étaient encore là. Chacun d'entre eux a droit à son chapitre. Il se rappelle chaque moment avec eux, lui jeune dessinateur arrivant devant ses maîtres comme Cabu et Wolinski. Il parle de son enfance, de ses boulots d'avant. On sent percer à la fois le désespoir (il a perdu ses amis) et une envie de continuer à faire "son" journal. Il en a besoin de ce journal. C'est ce qui le fait tenir, le fait bouger. La tuerie du 7 décembre lui a ôté une partie de son oxygène, il ne respira plus jamais aussi bien. Il s'interroge. Pas besoin de savoir s'ils avaient eu raison ou pas de publier les fameuses caricatures de Mahomet. Rien ne faisait peur à Charlie et ils en ont fait de bien pires. Non, il se emande juste comment on peut réapprendre à vivre sans ses potes, sans les conférences de rédaction, sans les avis toujours tendres de Cabu. Il parle des autres aussi. Ceux qui sont morts avant (Gébé, Siné, Cavanna).

On pourrait penser que le livre est dur, plein de haine mais non. Il constate, pages après pages, il réalise ce qu'est sa vie. Il a passé des mois à reconstruire son bras auprès de grands blessés... sous un faux nom. La peur, les premiers jours, que les assassins viennent finirent le boulot au sein même de l'hôpital.

Une magnifique leçon de vie malgré la mort partout présente autour de lui. Riss raconte comme il peut ce qu'il a vécu, parfois avec des mots d'enfants. Une seconde vie qui s'ouvre à lui, Charlie-Hebdo doit continuer à vivre et nous, ne jamais oublier.

Le petit plus: filer au kiosque du coin pour acheter le dernier numéro de Charlie.

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30 janvier 2020

La non-chronique du jour

J'étais bien partie. Juste terminé un délicieux livre de steampunk que je me faisais une joie de chroniquer tant il m'avait plu, et puis... l'envie s"est envolée... Comme ça, sans prévenir.... Par la fenêtre ouverte, sous la pluie, sans se retourner, sans un mot... Ingrate! Pourtant, je savais exactement quoi dire, les mots étaient tous dans l'ordre dans ma tête, contrainte à garder le lit à cause d'un vilain lumbago, je n'avais que cela à faire aujourd'hui. Je ne vais en faire tout un plat non plus, elle finira bien par prendre forme cette chronique, demain peut-être si la coquine envie revient en douce comme elle est partie... Ingrate! La couverture du livre était jolie, c'est pour cela que je l'avais acheté. les personnages étaient chouettes aussi mais non. Elle fait comme bon lui semble l'envie de chroniquer. Même pas pitié de mon pauvre dos, elle a décidé de passer sa journée seule, sans moi. Et évidemment, moi, je me retrouve le bec dans l'eau, sans envie (à part de manger une pizza mais ce n'est pas le propos). C'est là qu'on réalise que c'est quand même drôlement utile une envie pour une chronique. Très différent qu'une envie de chocolat ou de pizza.... Il faut raconter sans trop en dire, se demander si on va pouvoir la faire partager aux autres. Donner envie, pas facile... Je devrais demander à mon boulanger, lui sait très bien me donner envie d'un de ces merveilleux gâteaux.

Mais où est donc passée cette fichue envie? D'ailleurs, elle s'est barrée avec plein d'autres envies, celle de me lever, d'aller bosser, de rire (je fais la tronche depuis ce matin, je suis un régal pour les yeux!). La seule qui soit rester, c'est une grosse envie de pleurer, roulée en boule sous ma couette, ne voir personne... La voix de la raison (autrement dit ma Reine-Mère) m'a expliqué que c'était le temps et la saison... Excuse peu valable à mes yeux...

Du coup, je me retrouve sans avoir envie de faire quoique ce soit. Je vais attendre demain et laisser les fenêtres ouvertes au cas où elle déciderait de revenir en douce pendant la nuit. On ne sait jamais....

21 janvier 2020

"Vous n'aurez pas ma haine" d'Antoine Leiris

IMG_20200121_183439Il m'aura fallu plus de quatre ans pour le lire celui-ci. il fait partie comme "le lambeau" de Philippe Lançon ou celui de Riss encore sur ma pile à lire que j'ai mis un temps fou à accepter d'uvrir. Comme une envie de ne pas l'âbimer plus qu'il ne ll'est déjà par ce que contient l'histoire. Comme le 11 septembre 2001, on se souvient tous de ce que l'on faisait ce soir tragique du 13 novembre. on se souvient tous des SMS échangés avec toujours cette même phrase "es-tu en sécurité?", on se souvient tous d'être restés presque quarante-huit heures d'affilée, incrédules devant nos écrans de télévision comme le cauchemar allait cesser et pourtant non...

Antoine Leiris a écrit ce livre entre le 13 novembre et le 22... Neuf jours dans la vie d'un homme et son petit garçon de 17 mois qui en une odieuse rafale de kalachnikov a perdu sa vie justement. La femme qu'il aimait, la mère de Melvil, leurs vies à trois où "tout allait bien". Une vie normale d'un couple amoureux qui s'extasiait devant son enfant et à qui l'avenir souriait.

En effet, pas la moindre haine dans ce livre, le mot "terroriste" n'est cité qu'une fois. C'est juste le combat en neuf jours d'un jeune papa qui doit expliquer à son bébé que sa maman ne reviendra plus. C'est simple, c'est beau, ça met le coeur en miettes, ça explose dans les tripes et l'on voudrait juste revenir quatre ans et demi en arrière et se dire que tout cela n'a été qu'un mauvais rêve.

Le petit plus: le silence, uniquement le silence. un paquet de mouchoirs aussi et en terminant cette chronique le souvenir toujours si vivace de mon ami Thibaut, tombé lui aussi ce même soir au même endroit... Peut-être se sont-ils croiser???

25 novembre 2019

"Charlie" de Quentin Gréban

IMG_20191125_104507Un petit livre bien sympa et mignon à offrir à un enfant pour les fêtes.

Charlie est le shérif de Cactus-Valley et vient de perdre se première dent. Résultat des courses: il zozote!

Il est pourtant le Férif le plus rapide de l'OueFt.

C'est tout simple, évidemment les adultes le liront en cinq minutes mais de temps en temps, ça fait du bien. Juste de retomber en enfance pour quelques instants. Les dessins sont très joliement faits. On prend en pitié ce pauvre Charlie que personne ne comprend à cause de sa dent en moins. Mais heureusement, il va finir par réussir à diriger sa ville avec brio!

Le petit plus: histoire de rigoler, à lire en écoutant du Ennio Morricone!

7 novembre 2019

"Zazous" de Gérard de Cortanze

IMG_20191107_135611Paris été 1940. Les Allemands occupent la ville depuis près d'un mois. Ils sont bien élevés, courtois, serviables même parfois et la France à genoux après sa défaite subit un débt d'Occupation plutôt doux. La chaleur de juilet doit jouer beaucoup.

Dans le quartier de Montsouris, le 14ème arrondisssement, une joyeuse bande de jeunes entre quinze et vingt ans vit sa guerre en tentant de ne pas y perdre sa vie. Mais bien vite, la petite équipe va déchanter. Les Allemands vont se dévoiler sous leur véritable visage. Ils arrêtent, assassinent, affament et interdisent tout. La folle équipe passe ses examens, se retrouve au Café Eva pour fumer des cigarettes anglaises en écoutant du swing. Le swing.... La seule raison de vivre de certains d'entre eux, leur façon à eux de résister à l'occupant. Ils courent les cabarets, les night-clubs pour écouter les plus grands artistes, Django en premier évdemment. Ils s'habillent de façon excentrique, dérangent les séances de cinéma par des sifflets au moment des actualités allmandes. La guerre se déroule sous leurs yeux d'enfants pas tout à fait adultes encore et bientôt elle les rattrappe avec ce qu'elle a de plus immonde, d'atroce et d'abject.

C'est un livre dur, fort, qui prend aux tripes (quand on n'a pas envie de les vomir justement devant certaines scènes).On s'attache aux personnages, on partage leurs hésitations, leurs doutes, leurs peurs et leur tendresse aussi. Car dans tout ce tumulte, on aime, on rit, on danse et on chante. Les larmes aux yeux sont fréquentes mais la présence de cette musique swing qui enlève tout sur son passage fait que l'on lit "Zazous" avec plaisir.

Le petit plus: à lire en écoutant... du swing évidemment!!!

27 octobre 2019

"Contes et récits du Paris des Merveilles"

IMG_20191027_122324Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel avait déjà été un véritable enchantement. La découverte de l'Outremonde, de l'existence des mages, des fées, des trolls... C'est grâce à ce livre que j'ai découvert l'Heroïc Fantasy dont j'ai du mal à me passer maintenant et qui est devenu un univers dans lequel je me sens plutôt bien.

Dans ces "contes et récits", Pierre Pevel laisse d'autres auteurs que lui s'emparer de son univers, de son monde. On a l'impression de rédécouvrir des contes et légendes comme on en lisait enfant. On retrouve toutefois, sinon le style, en tout cas l'ambiance de la trilogie de Pevel et on comprends pourquoi ce sont ces auteurs là qui ont été choisis. On se coule avec délice dans ce Paris à l'apparence si douce de la Belle Epoque. On croise des chats-ailés, des mages puissants, d'autres plus lâches, des personnages historiques (Léonard de Vinci est particulièrement savoureux. Pourtant, bien des embûches sont semées sur les chemins de l'harmonie entre l'Outremonde et le monde terrestre.

On se régale de ces contes et récits, de ceux qui laissent des étoiles dans les yeux longtemps après avoir refermer le livre.

Le petit plus: pour échapper auc chansons écrites par Aristide Bruant (du style "Nini peau de chien"), j'ai accompagné le livre d'un Erik Satie 1888: les Gymnopédies)

Le petit plus (bis): la dernière nouvelle signée Pevel tout comme la première est un régal de drôlerie!

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  • Passionnée de lecture depuis toujours, je fais partie de ces gens qui accumulent les livres de peur d'en manquer! Quand je déménage dans un nouveau quartier, je repère la librairie avant le supermarché... Mes coups de cœur littéraires sont là!
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